Communiquer en simplicité

Ronan Guihéneuf, Directeur des Finances du Centre Hospitalier et Universitaire de Nantes, témoigne sur son utilisation et les points forts des logiciels SOFI et NUMENS développés par MGDIS.

Retour d'expérience de Ronan Guihéneuf du CHU de Nantes sur son utilisation des logiciels SOFI et NUMENS

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Ronan Guihéneuf, je travaille au CHU de Nantes où je suis directeur des finances. Le CHU de Nantes c’est à peu près 1500 lits et places MCO, 4000 naissances et même un peu plus par an, plus de 100 000 passages aux urgences annuelles et puis une grosse équipe recherche et des activités de pointe notamment en hématologie et en transplantation cardio-thoracique.

Depuis combien de temps utilisez-vous la solution SOFI ?

Nous utilisons le logiciel SOFI depuis au moins 2008. L’intérêt que j’y vois c’est d’abord que c’est un outil simple d’accès, aisé qui ressemble beaucoup à Excel qui est très clair en terme d’ergonomie. Il y a une très bonne réactivité du support quand on a des questions. C’est vrai que les modalités selon lesquelles a été conçu l’outil sont intéressantes notamment sur la gestion de projets qui permet d’avoir plusieurs dimensions à la fois l’investissement donc les charges mais aussi éventuellement, le cas échéant, les dimensions ressources et charges d’exploitation. Il y a à la fois l’OPEX et le CAPEX réunir en un. C’est une grande assistance aussi pour les emprunts, les simulations d’emprunt.

Au quotidien c’est une utilisation vraiment fluide et pratique de l’outil que l’on a qui répond surtout et avant tout aux besoins de la direction générale qui nous demandent d’être réactifs pour élaborer des PGFP selon des paramètres qui peuvent changer évidemment très vite selon selon leurs souhaits ou les souhaits des tutelles.

Quels sont, selon vous, les points forts de NUMENS ?

La première raison qui nous pousse aujourd’hui à acquérir NUMENS, c’est d’abord un sujet de traçabilité. Au CHU de Nantes évidemment les problèmes de construction budgétaire sont à la hauteur du budget qui dépasse le milliard d’euros et donc on finit parfois par se perdre pour être très honnête dans les multiples versions qu’on a pu échanger avec les personnes avec lesquelles on est en relation au sein de l’établissement pour élaborer l’EPRD. Pour donner un exemple un petit peu cocasse, cette année nous avons échangé 21 versions de l’EPRD avec les ressources humaines, non médicales. 

Donc le premier intérêt que j’y vois en terme d’usage c’est d’abord du « versionning », en informatique de la traçabilité, si on est utilisateur. Le deuxième intérêt c’est une homogénéisation. Les données vont être homogènes et disponibles en permanence pour à la fois les directions opérationnelles, comme c’est appelé par l’outil, donc nous ce que l’on appellerait les gestionnaires ou les référents utilisateurs, mais aussi pour la Direction des finances avec toujours cette faculté d’aller chercher très rapidement les modalités et les raisons de construction budgétaires et des hypothèses qui ont été posées pour la construction budgétaire de tel ou telle direction. 

Il y a aussi un intérêt dans l’aisance ; l’aisance côté utilisateurs encore une fois côté direction opérationnelle l’aisance dans la réalisation de simulations puisque votre outil permet je crois d’utiliser jusqu’à 15 méthodes de projections de fin d’année des dépenses et ou des recettes et ça ça va être très apprécié de nos utilisateurs. Le dernier intérêt c’est évidemment un gain de temps côté DAF puisqu’il y aura moins de données à compiler qui peuvent être par ailleurs encore une fois disparates dans leur forme. L’outil va nous permettre de nous concentrer moins sur « les chiffres sont-ils fiables, valables ? » et plus sur la valeur ajoutée qui va être « pourquoi avez-vous retenu telle projection ?« , « pourquoi aujourd’hui en sommes-nous là ? » et je pense que effectivement là aussi ça va enrichir le dialogue de gestion qu’on a avec nos collègues et nos interlocuteurs internes.